navbar toggler menu
psychiaclic logo
URGENCE
icon logo-mono
Accueil

OUTILS

  • icon nav-diagnostic
    Aide au diagnostic
  • icon nav-urgence
    Évaluer l'urgence
  • icon nav-ressources
    Ressources
  • icon nav-ssc
    Soins sans consentement
  • icon nav-annuaire
    Annuaire

S'INFORMER

  • icon nav-fiches
    Fiches maladies
  • icon nav-psychotropes
    Psychotropes
  • icon nav-techniques
    Psychothérapies
  • icon nav-lexique
    Lexique
  • icon nav-accueil
    Accueil
  • icon nav-fiches
    Fiches
  • icon nav-diagnostic
    Diagnostic
  • icon nav-annuaire
    Annuaire
  • icon nav-ressources
    Ressources
  • icon arrow-right
    Sémiologie
  • icon arrow-right
    Comorbidités
  • icon arrow-right
    Complications
  • icon arrow-right
    Évaluation
  • icon arrow-right
    Conduite à tenir
  • icon arrow-right
    Références
  1. icon home
  2. → Les troubles psychiatriques
  3. → Addiction aux opiacés
Substances

Addiction aux opiacés

  • icon print
  • icon email-small
  • icon facebook
  • icon twitter

Dernière modification : 18.12.2024

Les opioïdes constituent une famille de produits obtenus à partir de l’opium, produit sédatif d’origine naturelle provenant de cultures de pavot. On y trouve la morphine, l’héroïne, la codéine, la méthadone mais aussi le fentanyl, le tramadol et la buprénorphine entre autres.

Sémiologie

Intoxication aigue :

  • Effets euphorisants et bien-être intense
  • Troubles de l’attention,  dysarthrie , myosis et parfois des nausées ou vomissements,
  • La phase d’ euphorie  est suivie d’une symptomatologie en miroir, avec  dysphorie , irritabilité et anxiété.

L'usage à risque d'opiacés est :

  • tout usage ne répondant pas aux critères d’un trouble lié à l’usage.

Parmi les troubles liés à l'usage des opiacés on distingue :

  • l' usage nocif ,
  • la  dépendance .

Le syndrome de sevrage en opiacés se caractérise par :

  • une  humeur  dysphorique, irritabilité,
  • des nausées, vomissements,
  • des douleurs musculaires (lombaires et membres inférieurs),
  • un larmoiement, une rhinorrhée,
  • une mydriase, piloérection, sueurs,
  • des diarrhées, avec douleurs intestinales,
  • des bâillements,
  • une fièvre,
  • une  insomnie .

Comorbidités

  • Autres addictions : alcool
  • Troubles psychiatriques : trouble dépressif, trouble bipolaire, troubles anxieux et trouble de la personnalité

Complications

  • Surdose : coma par dépression respiratoire (fréquence respiratoire inférieure à 12/minute), avec myosis et abolition des réflexes ostéotendineux.
  • Complications infectieuses liées à l'utilisation de seringues non stériles
  • Troubles du sommeil : l'héroïne induit des troubles de l'architecture du sommeil
  • Troubles cognitifs : troubles de l’attention et des fonctions exécutives
  •  Syndrome amotivationnel  qui survient après des périodes prolongées de consommation :  apragmatisme , athymormie, désintérêt, retrait social, dépressivité.
  • Autres complications somatiques : baisse de libido, aménorrhée, altération de l’état bucco-dentaire, constipation, sclérose des veines, pigmentation post-inflammatoire des sites d’injection, lymphœdèmes au niveau des mains.
danger La teneur élevée de paracétamol, pouvant atteindre 500 mg pour un gramme d’héroïne consommée peut exposer le consommateur à une toxicité hépatique à long terme.

Évaluation

Évaluer la consommation :

  • quantité hebdomadaire,
  • fréquence hebdomadaire,
  • autres substances consommées (alcool, médicaments, autres drogues)

Dépister les complications et comorbidités.

Conduite à tenir

Tout trouble de l'usage d'opiacés doit faire adresser à un addictologue.

  • favoriser l'alliance thérapeutique, d'impliquer l'entourage si possible,
  • intervention brève pour rappel des risques de l'usage,
  • information sur les ressources et lieux d'aides disponibles,
  • prise en charge des comorbidités psychiatriques et non psychiatriques.
danger La stratégie est celle de la réduction des risques et des dommages.

Intervention psychosociales :

  • Entretien motivationnel.
  • Thérapie cognitive et comportementale pour la prévention des reprises du  mésusage  .

Traitement médicamenteux :

  • La méthadone et la buprénorphine sont les seuls médicaments à disposer en France d’une AMM pour l’addiction à l’héroïne et aux opiacés. 
  • Ils sont indiqués dans l’addiction ou trouble de l’usage des opiacés et selon un objectif clarifié : devenir abstinent ou suspendre la  perte de contrôle  de l’usage de l’opiacé ayant engendré la  dépendance 
  • En France, la méthadone et la buprénorphine sont disponibles en pharmacie.
  • La buprénorphine peut être prescrite par tout médecin, alors que la méthadone ne peut être prescrite initialement que dans le cadre d’un centre de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) ou un hôpital.
danger Les traitements par benzodiazépines sont à éviter.

Références

AESP, CNUP, & CUNEA. (2021). Référentiel de Psychiatrie et Addictologie (3e édition conforme au nouveau programme) Psychiatrie de l’adulte. Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. Addictologie (Presses Universitaires François Rabelais).

  • Contact
  • Partenaires
  • Mentions légales

Les informations issues de ce site internet ne se substituent pas à la responsabilité de décision et de prescription du médecin.

PEP48 Logotype F2RSMPsy Logotype

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies notamment pour réaliser des statistiques de visites indépendantes afin d’optimiser la fonctionnalité du site. Pour plus d’informations sur l’utilisation des cookies, consultez nos mentions légales