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Anxiété, stress, Traumatismes et facteurs de stress, Enfant, adolescent

Troubles anxieux - Généralités

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Dernière modification : 18.12.2024

Ensemble de pathologies ayant pour caractéristique principale de reposer sur une anxiété excessive et des signes physiques d'anxiété.

Sémiologie

  • Crainte, appréhension
  • Continue ou non
  • Avec ou sans événement déclencheur
  • Rechercher les  cognitions  et la situation dans laquelle l'anxiété se manifeste

Étiologie

L'origine des troubles anxieux est multifactorielle avec l'implication de facteurs de vulnérabilité génétique (tempérament anxieux, sensibilité au  stress ) mais également de facteurs environnementaux (enfance et éducation, pression professionnelle, stress divers).

Diagnostic positif

L'anxiété comme syndrome, peut être affiliée à plusieurs types de troubles.

Le syndrome anxieux associe des sentiments subjectifs (sentiment d’anxiété) et objectifs (signes physiques neuro-végétatifs sympathiques d’anxiété).

Elle justifie d'une prise en charge spécialisée lorsqu'elle a des répercussions sur le fonctionnement de l'individu (vie scolaire, vie sociale, vie professionnelle…).

Il faut rechercher et éliminer un événement traumatique (cf. trouble de stress post-traumatique).

Puis rechercher dans quelle situation apparait l'anxiété et quelles sont les  cognitions  associées :

  • Si l'anxiété apparait lors de l'exposition à un objet spécifique (vide, animal, orage…) ou dans des situations sociales sous l'observation attentive d’autrui : voir phobie simple ou phobie sociale.
  • Si l'anxiété apparait par épisodes brusques et inattendus voir attaque de panique et trouble panique.
  • Si l'anxiété est plutôt diffuse et sur des sujets divers, concernant l'avenir ou des petites choses du quotidien : voir trouble anxieux généralisé.
  • Le trouble obsessionnel compulsif repose sur la présence de pensées à caractère obsédant (irruptions de pensées, de pulsions), les  obsessions , mais perçues comme provenant de son esprit (à différencier de certaines  idées délirantes  comme de  syndrome d'influence ) et/ou de comportements répétitifs (se laver, ranger, vérifier…), les  compulsions .

Trouble anxieux généralisé :

A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités (tel le travail ou les performances scolaires).

B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.

C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (dont au moins certains symptômes présents la plupart du temps durant les 6 derniers mois) :

- agitation ou sensation d’être survolté ou à bout,

- fatigabilité,

- difficultés de concentration ou trous de la mémoire,

- irritabilité,

- tension musculaire,

Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu agité et non satisfaisant).

D. L’anxiété, les soucis ou les symptômes physiques entraînent une détresse ou une altération cliniquement significatives du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

E. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (par exemple substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (par exemple hyperthyroïdie).

F. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental [par exemple anxiété ou souci d’avoir une autre attaque de panique dans le trouble panique, évaluation négative dans l’anxiété sociale (phobie sociale), contamination ou d’autres obsessions dans le trouble obsessionnel compulsif, séparation des figures d’attachement dans l’anxiété de séparation, souvenirs d’événements traumatiques dans le trouble stress post-traumatique, prise de poids dans l’anorexie mentale, plaintes somatiques dans le trouble à symptomatologie somatique, défauts d’apparence perçus dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle, avoir une maladie grave dans la crainte.

Trouble panique :

A. Attaques de panique récurrentes et inattendues.

B. Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’un ou des deux symptômes suivants :

* crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences (par exemple de perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, « devenir fou ») ;

* changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (par exemple comportements en lien avec l’évitement du déclenchement d’une attaque de panique tels que l’évitement d’exercices ou de situations non familières).

C. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (par exemple substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (par exemple hyperthyroïdie, affection cardiopulmonaire).

D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (par exemple l’attaque de panique ne survient pas exclusivement en réponse à des situations sociales redoutées comme l’anxiété sociale, ou en réponse à des objets ou situations phobogènes spécifiques, comme dans la phobie spécifique, ou en réponse à des obsessions, comme dans le trouble obsessionnel compulsif, ou en réponse à un rappel d’évènements traumatiques, comme dans un trouble stress post-traumatique, ou en réponse à la séparation des figures d’attachement, comme dans l’anxiété de séparation).

Agoraphobie :

A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes :

* utiliser les transports en commun (par exemple voitures, bus, trains, bateaux, avions) ;

* être dans des endroits ouverts (par exemple parking, marchés, ponts) ;

* être dans des endroits clos (par exemple magasins, théâtres, cinémas) ;

* être dans une file d’attente ou dans une foule ;

* être seul à l’extérieur du domicile.

B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (par exemple peur de tomber chez les personnes âgées, peur d’une incontinence).

C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.

D. Les situations agoraphobogènes sont activement évitées, nécessitent la présence d’un accompagnant ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.

E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.

F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus.

G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

H. Si une autre affection médicale (par exemple maladie inflammatoire de l’intestin, maladie de Parkinson) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.

I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental ; par exemple les symptômes ne sont pas limités à une phobie spécifique de type situationnel, ne sont pas uniquement présents dans des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale), et ne sont pas liés exclusivement à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel compulsif), à des perceptions de défauts ou d’imperfections dans l’apparence physique (comme l’obsession d’une dysmorphie corporelle), à des rappels d’évènements traumatiques (comme

dans le trouble stress post-traumatique) ou à une peur de la séparation (comme dans l’anxiété de séparation).

Trouble obsessionnel compulsif :

A. Présence d’obsessions, de compulsions ou des deux.

B. Les obsessions ou compulsions sont à l’origine d’une perte de temps considérable (par exemple, prenant plus d’une heure par jour) ou d’une détresse cliniquement significative, ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

C. Les symptômes obsessionnels-compulsifs ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance ni à une autre affection médicale.

D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par les symptômes d’un autre trouble mental.

Spécifier si :

* avec bonne ou assez bonne prise de conscience ou insight,

* avec mauvaise prise de conscience ou insight,

* avec absence de prise de conscience ou insight.

Phobie spécifique :

A. Peur ou anxiété intenses à propos d’un objet ou d’une situation spécifique (par exemple, prendre l’avion, hauteurs, animaux, avoir une injection, voir du sang).

B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate.

C. L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense.

D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel.

E. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus.

F. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

G. Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental comprenant la peur, l’anxiété et l’évitement de situations associés à des symptômes semblables aux symptômes de panique ou d’autres symptômes d’incapacité (comme dans l’agoraphobie), des objets ou situations liés à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel- compulsif), des souvenirs d’évènements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique), une séparation de la maison ou des figures d’attachement (comme dans l’anxiété de séparation ou des situations sociales ; comme dans l’anxiété sociale).

Phobie sociale (dénommée « Anxiété sociale ») :

A. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent des interactions sociales (par exemple avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières), être observé (par exemple en train de manger ou boire) et des situations de performance (par exemple faire un discours).

B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (par exemple humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser).

C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété.

D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses.

E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel.

F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus.

G. La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (par exemple substance donnant lieu à abus, médicament) ni à une autre affection médicale.

I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental tel qu’un trouble panique, une obsession, d’une dysmorphie corporelle, un trouble du spectre de l’autisme.

J. Si une autre affection médicale (par exemple maladie de Parkinson, obésité, défigurement secondaire à une brûlure ou une blessure) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs.

Formes cliniques

En dehors des troubles sus-cités, on peut également citer :

 Mutisme  : absence de langage chez un individu, le plus souvent un enfant ayant antérieurement parlé et dont les désordres n'entrent pas dans le cadre de l' aphasie . On peut distinguer :

  • Le  mutisme  total acquis qui survient le plus souvent après un choc affectif et passager.
  • Le  mutisme  électif durable dont le lieu est variable (intra-familial ou au contraire scolaire, extra-familial).

Dans tous les cas, un avis psychiatrique est nécessaire afin de ne pas méconnaitre un autre trouble (trouble envahissant du développement, schizophrénie, retard mental sévère, troubles affectifs uni- ou bipolaires, trouble à expression somatique).

Anxiété de séparation

 Agoraphobie  : L'agoraphobie est la peur des lieux publics et des espaces ouverts, au sens commun du terme. C'est plus précisément la peur des lieux peur des lieux d'où il serait difficile ou gênant de s'échapper ou d'être secouru. Souvent associée au trouble panique, elle peut également être isolée.

Trouble anxieux induit par une substance : cf trouble d'usage de substances - généralités.

Comorbidités

Les signes et symptômes de base de l’anxiété peuvent s’inscrire en tant que signes ou symptômes dans presque tous les troubles psychiatriques.

Évaluation

L'intensité des troubles anxieux peut être évaluée par plusieurs échelles. La plus utilisée est la HAD.

Conduite à tenir

La prise en charge des troubles anxieux repose sur des soins de bases tels que les mesures hygièno-diététiques et des techniques de gestion du stress.

Proposer l'élimination de consommation de caféine et d'alcool.

Tous les patients doivent recevoir une information sur le trouble, sur les options thérapeutiques et les différentes sources d'aide (bibliographiques, numériques, communautés).

Les benzodiazépines sont une option très efficace à court terme dans les situations d'urgence et de sévérité et en l'absence de contre-indication.

Quand adresser à un psychiatre ?

  • Si échec des premières mesures thérapeutiques ou si la souffrance est majeure
  • Quand il s'agit d'enfants ou d'adolescents avec des répercussions fonctionnelles scolaires ou sociales
  • Devant la présence de multiples troubles mentaux comorbides (par exemple, dépression, consommation de substances, suicidalité).

Références

AESP, CNUP, & CUNEA. (2021). Référentiel de Psychiatrie et Addictologie (3e édition conforme au nouveau programme) Psychiatrie de l’adulte. Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. Addictologie (Presses Universitaires François Rabelais).

The Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (5th ed.; DSM–5; American Psychiatric Association [APA], 2013) 

Ressources

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Humeur Anxiété, stress Pour les patients

Echelle HAD (Hospital Anxiety and Depression scale)

L'échelle HAD permet une auto-évaluation de la symptomatologie anxieuse et dépressive en 14 items. Il s'agit d'une échelle d'intensité et d'une échelle diagnostique.

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Humeur Anxiété, stress Substances Alimentation Personnalité Pour les patients

Programme de thérapie basée sur la pleine conscience

Programme audio gratuit et en accès libre en 15 séances.

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Anxiété, stress Humeur Pour les patients

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Application d'initiation et de pratique de la relaxation et de la méditation de l'Université Paris Nanterre.

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