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Anxiété, stress

Trouble panique

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Dernière modification : 18.12.2024

Le trouble panique est diagnostiqué dans un contexte de survenue d'attaques de panique répétées, généralement accompagnées de l'anxiété anticipatoire ou de modifications du comportementconcernant la survenue de futures crises.

Sémiologie

Le trouble panique est la répétition d'attaques de panique :

  • Au début du trouble, les attaques de panique sont spontanées et imprévisibles.
  • Ensuite, les attaques de panique sont liées à une  anxiété anticipatoire , souvent associée à la confrontation à des situations redoutées dans le cadre d’une  agoraphobie .

L'anxiété anticipatoire est l'anticipation permanente de la survenue d’une attaque de panique (peur de faire une crise).

L'agoraphobie :

  • Vient souvent compliquer le trouble panique.
  • Elle est définie par la crainte des situations dans lesquelles s’échapper ou être secouru est compliqué (espaces découverts, magasins, files d’attente, foules, lieux publics, endroits clos...).
  • Elle a pour conséquence l'évitement de ces situations.

Diagnostic positif

  • Répétition des attaques de panique.
  • Présence d’une  anxiété anticipatoire .
  • La symptomatologie n’est pas due aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale.
  • La symptomatologie n’est pas mieux expliquée par un autre trouble psychiatrique.
  • Présence ou non d' agoraphobie .

Trouble panique :

A. Attaques de panique récurrentes et inattendues.

B. Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’un ou des deux symptômes suivants :

* crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences (par exemple de perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, « devenir fou ») ;

* changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (par exemple comportements en lien avec l’évitement du déclenchement d’une attaque de panique tels que l’évitement d’exercices ou de situations non familières).

C. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (par exemple substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (par exemple hyperthyroïdie, affection cardiopulmonaire).

D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (par exemple l’attaque de panique ne survient pas exclusivement en réponse à des situations sociales redoutées comme l’anxiété sociale, ou en réponse à des objets ou situations phobogènes spécifiques, comme dans la phobie spécifique, ou en réponse à des obsessions, comme dans le trouble obsessionnel compulsif, ou en réponse à un rappel d’évènements traumatiques, comme dans un trouble stress post-traumatique, ou en réponse à la séparation des figures d’attachement, comme dans l’anxiété de séparation).


Agoraphobie :

A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes :

* utiliser les transports en commun (par exemple voitures, bus, trains, bateaux, avions) ;

* être dans des endroits ouverts (par exemple parking, marchés, ponts) ;

* être dans des endroits clos (par exemple magasins, théâtres, cinémas) ;

* être dans une file d’attente ou dans une foule ;

* être seul à l’extérieur du domicile.

B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (par exemple peur de tomber chez les personnes âgées, peur d’une incontinence).

C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.

D. Les situations agoraphobogènes sont activement évitées, nécessitent la présence d’un accompagnant ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.

E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.

F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus.

G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

H. Si une autre affection médicale (par exemple maladie inflammatoire de l’intestin, maladie de Parkinson) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.

I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental ; par exemple les symptômes ne sont pas limités à une phobie spécifique de type situationnel, ne sont pas uniquement présents dans des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale), et ne sont pas liés exclusivement à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel compulsif), à des perceptions de défauts ou d’imperfections dans l’apparence physique (comme l’obsession d’une dysmorphie corporelle), à des rappels d’évènements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique) ou à une peur de la séparation (comme dans l’anxiété de séparation).

Diagnostics différentiels

Non psychiatriques :

  • Pathologies cardiovasculaires (SCA, HTA, troubles du rythme...).
  • Pathologies de l’appareil respiratoire (asthme...).
  • Pathologies neurologiques (épilepsie, sclérose en plaque, crises migraineuses, AIT...).
  • Troubles ORL (pathologies de l’oreille interne).
  • Pathologies endocriniennes (hypoglycémie, diabète, dysthyroïdie, phéochromocytome, hyperthyroïdie, syndrome de Cushing, hypoparathyroïdie...).
  • Intoxications par une substance psychoactive,  syndrome de sevrage .

Psychiatriques :

  • Troubles anxieux
  • Trouble de stress post-traumatique.
  • Trouble dépressif.

Comorbidités

  • Autres troubles anxieux.
  • Trouble de stress post-traumatique.
  • Troubles de la personnalité dits « anxieux » (personnalité dépendante et personnalité évitante).
  • Trouble de l'usage de substances.
  • Trouble dépressif

Conduite à tenir

Quand adresser à un psychiatre ?

  • s'il s'agit d'un adolescent ou d'un jeune adulte,
  • en cas de doute diagnostique
  • si le retentissement fonctionnel est important
  • en cas de manifestations anxieuses envahissantes
  • en cas de comorbidités
  • si un potentiel suicidaire est suspecté ou avéré.

Le traitement repose sur :

  • un traitement antidépresseur par ISRS en première intention, traitement de fond dans le but de prévenir la survenue d'une attaque de panique,
  • un traitement anxiolytique sur une période limitée et en cas de crise qui ne cède pas,
  • une psychoéducation avec une information sur la maladie et des traitements et notamment une information sur les risques liés à l’usage des médicaments anxiolytiques,
  • le respect de règles hygiéno-diététiques simples,
  • l'apprentissage et la pratique de techniques de relaxation,
  • une thérapie cognitivo-comportementale peut être indiquée.

Références

AESP, CNUP, & CUNEA. (2021). Référentiel de Psychiatrie et Addictologie (3e édition conforme au nouveau programme) Psychiatrie de l’adulte. Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. Addictologie (Presses Universitaires François Rabelais).

The Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (5th ed.; DSM–5; American Psychiatric Association [APA], 2013).

Ressources

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Humeur Anxiété, stress Pour les patients

Echelle HAD (Hospital Anxiety and Depression scale)

L'échelle HAD permet une auto-évaluation de la symptomatologie anxieuse et dépressive en 14 items. Il s'agit d'une échelle d'intensité et d'une échelle diagnostique.

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Humeur Anxiété, stress Substances Alimentation Personnalité Pour les patients

Programme de thérapie basée sur la pleine conscience

Programme audio gratuit et en accès libre en 15 séances.

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Anxiété, stress Humeur Pour les patients

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Application d'initiation et de pratique de la relaxation et de la méditation de l'Université Paris Nanterre.

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